13 mars 2008

Ecole(s) de vie

Et j’essaie que ma baraque soit surtout une école de vie. Elle doit faire prendre conscience à chacun de ses possibilités ou de ses impossibilités d’exercer ce métier. Si tout le monde peut être acteur, tout le monde ne peut pas être acteur de profession. C’est en se frottant aux obstacles qui jalonnent notre profession que l’élève doit découvrir par lui-même s’il est fait ou non pour ça. Il faut savoir bifurquer, et notamment grâce à l’école. Notre travail est d’y guider le rêve pour mieux accéder à la raison. …

Comment s’enseigne-t-il (l’art théâtral)? En essayant de « dé-censurer » la personne, d’exhumer son imaginaire le plus enfoui, de l’enrichir. Mais il faut faire très attention, car « chaque individu possède des possibilités qu’il est beaucoup plus facile de bloquer que de faire éclore ».

Interview François Florent (directeur du cours du même nom !), Télérama mars 2008.

Elle a dit, c'est important, trouver de la souplesse, parce que pour être thérapeute il faut pouvoir offrir cette souplesse, cette ouverture... une autorisation à ne pas se faire violence, à respecter son rythme propre. Elle a dit, il n'y a pas quelque chose comme une bonne ou une mauvaise élève... ce n'est pas important, ne pas tout faire. Elle a dit, vous ne trouverez pas tout, dans le sens de l'exhaustivité - mais vous trouverez à votre arrivée, le tout dans cette continuité, de tout ce qui s'est déposé auparavant. Elle a dit quelquefois un petit bout suffit à comprendre, et à avancer - comme dans le temps d'un entretien il n'y a pas tout, et ce n'est pas grave.

"Les chemins il y a un poète espagnol qui dit Caminante no hay camino se hace camino al andar. Je traduis Marcheur il n y a pas de chemin c'est nous qui faisons le chemin en marchant."

Berta Vega, formatrice Cifp