13 juillet 2009

Impacts

Après l’Odyssée de l’an passé, un nouveau voyage commence… Ne rien raconter, pour ne pas trahir la créativité des propositions de Patrick et de Cathy (pour en savoir plus, c’est ). Mais donner envie… Un voyage en trois escales – la finitude, l’agressivité, le désir – quelle meilleure ouverture à ce temps de vacances, de vacance, avant la prise de nouvelles fonctions, l’expérience d’une nouvelle alliance ?

Ce qu’il en reste – des visages, un immense sentiment d’amour et de gratitude, de réconciliation, avec moi-même et avec l’humanité – à travers ces humains en quête, fragiles, impliqués, courageux, chancelants, magnifiques. Ca m’évoque le sketch de Nougaro sur la plume d’ange – qu’un seul humain te croie avec ta plume, et le monde sera sauvé – alors, avec trente humains comme ceux-là, que n’est-il pas permis d’espérer !

Et encore, un mot, sur une carte de tarot : Richesse – avec immédiatement, ces questions : ce dont je me sens riche aujourd’hui, qu’est-ce que j’en fais ? Et aussi – comment je le partage ?

Impacts, ce sont aussi des phrases – inscrites sur un tableau : Que ta parole soit impeccable… Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle… Ne fais pas de suppositions… Fais toujours de ton mieux… Fais passer ton ressenti avant ton besoin de comprendre… Remplace la parole par un geste… Honore le silence.

Mais encore, des phrases vivantes, encore portées par les voix qui les prononcèrent : M’ouvrir ou mourir… Tu coupes et t’en rejoues… Ce serait la maison du bonheur, même à fort loyer je suis preneur… Qu’est-ce qu’on s’emmerde avec la parole de l’autre (sur notre vulnérabilité face à la sexualité)… La femme en toi mais encore la mère, la fille, l’amante, la pute, la sainte… (en écho, « moi je suis une femme, mère, fille, amante, salope – oui, salope – et ce que je voudrais, c’est dire aux femmes que je les aime, peut-être encore plus que les hommes, et que les hommes ici rendent hommage à cette femme sacrée en nous »)… Ne pense pas trop vite en ou/ou – n’insulte pas l’avenir… Rappelez-moi au désordre – ces stages ça fout le bordel dans ma vie !

OUI. Et du bordel comme ça j’en veux bien encore – j’en veux bien autant qu’il y en aura, j’en veux bien chaque été parce que ça me nourrit tout au long de l’année qui suit, parce que ça me pousse en dehors de mes retranchements, parce que ça me fait VIVRE.