22 janvier 2011

Le ça-sac


...ou it-bag, en ELLE-langue dans le texte. A moins que ce ne soit, le sac à "ça" ? Celui qui, comme les pochettes de chez Merci, contient "vos désirs, votre eye-liner, vos idées, votre vaporisateur, vos ballerines, votre nuisette, votre amour, votre conscience, votre brosse à dents...". Et aussi, votre téléphone, votre plaquette de pilules, votre carnet secret, vos photos, votre baume à lèvres, vos porte-bonheurs, et j'en passe (que rangez-vous dans le vôtre ?).

Le ça-sac, objet du désir, couteau suisse, trousse de secours et territoire intime - les enfants ne sont pas autorisés à l'ouvrir, et mon homme me demande toujours la permission avant d'y repêcher les clés ou le mouchoir en papier dont il a besoin - délicatesse que j'apprécie.

Mon rêve de soldes, c'était donc... ça : un nouveau ça-sac. Aucune idée de la marque ou du modèle, mais un cahier des charges conséquent et contradictoire : pas trop grand mais pas trop petit (assez grand pour contenir des documents en A4 ou les bouquins que je balade partout avec moi, mais pas cabas à légumes), idéalement à géométrie variable donc, un peu cartable mais moins carré dans les coins, pas trop élégant mais suffisamment pour que je puisse le sortir le soir, pas fragile (car je transporte encore parfois des goûters, des bouteilles d'eau et des feutres) mais dans une belle matière, portable à la main, à l'épaule ET en bandoulière (pour ne pas me le faire piquer dans le panier du Vélib'), avec un tas de petites poches accessibles (pour ne pas devoir le retourner pour y retrouver les petits objets du quotidien) et des détails sympas.

Ce trop-beau-sac-trop-beau existe, je l'ai rencontré (en mieux : last but not least, il a un petit miroir intégré à l'intérieur de la poche extérieure). Je n'ai pas dormi avec la première nuit, mais presque... :-)